La prise en charge de l'IVG médicamenteuse peut se faire soit en établissement de santé jusqu’à 9 Semaines d’Aménorrhée (SA) (public : à l’hôpital de jour de gynécologie au CHU Jean Minjoz de Besancon ou privé) avec ou sans hospitalisation, soit hors établissement de santé par des médecins de ville agréés jusqu’à 7 SA. Dans ce dernier cas, le médecin donne les cachets et l'IVG se déroule à domicile.
Traitement : une prise de de mifépristone par voie orale suivie, 36 à 48 h plus tard, de misoprostol par voie orale. A l’hôpital de jour de gynécologie les patientes sont gardées en surveillance quelques heures.
Une visite de contrôle après trois semaines (prévue par la réglementation française) doit permettre d’identifier une éventuelle grossesse persistante, et d’avoir recours dans ce cas à une méthode chirurgicale.
Conseils : Lors de la consultation préalable à l’IVG, des informations claires et précises sont apportées à la patiente sur la procédure.
À l’occasion de la demande d’IVG, un entretien d’information, de soutien et d’écoute doit pouvoir être proposé systématiquement et réalisé pour les femmes qui souhaiteraient en bénéficier. Il est obligatoire pour les femmes mineures. Un temps de réflexion de 48h est obligatoire légalement pour les mineures entre la consultation pré-IVG et l'IVG.
Cette consultation est l’occasion de proposer, selon le contexte clinique, un dépistage des maladies sexuellement transmissibles dont l’infection par le VIH et des frottis cervico-vaginaux de dépistage.
L’âge gestationnel de la grossesse est précisé par l'interrogatoire et l'examen clinique. En secteur hospitalier, le recours à une échographie pelvienne doit être possible sur place lors de la consultation. En médecine de ville, le recours à une échographie doit être possible dans un délai rapide soit sur place, soit chez un échographiste correspondant habituel du médecin.
La visite de contrôle, étape essentielle du suivi de l’IVG, est prévue entre le 14èmè et le 21ème jour post-IVG, comportant au minimum un examen clinique et le recours facile au dosage plasmatique de β-hCG ou bien à l'échographie pelvienne.
La prise en charge de l’interruption volontaire de grossesse est réalisée dans le cadre légal, dans un délai de 14 semaines d’aménorrhée.
À l’occasion ou préalablement à la consultation médicale, un entretien d’information, de soutien et d’écoute doit pouvoir être proposé systématiquement et réalisé pour les femmes qui souhaiteraient en bénéficier.
La consultation pré-IVG est l’occasion de proposer, selon le contexte clinique, un dépistage des maladies sexuellement transmissibles dont l’infection par le VIH et des frottis cervico-vaginaux de dépistage.
La visite de contrôle est prévue entre le 14ème et le 21ème jour post-IVG. Le contrôle de la vacuité utérine nécessite un examen clinique. Selon les données de cet examen, une échographie peut être réalisée.